Électricité verte : quelles sont les meilleures offres des fournisseurs ?
Depuis l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence, les offres à prix de marché pullulent. Parmi les atouts concurrentiels mis en évidence par les fournisseurs d’électricité : la qualité de l’électricité. À l’heure où la transition écologique est dans tous les esprits, l’optique de réduire son empreinte carbone avec une électricité de plus en plus verte est de plus en plus consultée par les français. La guerre sur les prix des énergies renouvelables est engagée.
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Électricité verte : les moyens de production
Aujourd’hui est appelée électricité verte (définition) toute électricité issue d’une source de production renouvelable.
Il existe différents moyens de production de l’électricité verte.
Électricité verte solaire
L’électricité solaire est de l’électricité verte produite à partir de la chaleur des rayons du soleil. L’infrastructure nécessaire est le panneau solaire photovoltaïque. Lorsque la chaleur du soleil se reflètent sur les panneaux solaires, elle se transforme en énergie électrique grâce au matériau utilisé pour construire le panneau solaire.
Le grand avantage des panneaux solaires, qui peut être également considéré par certains comme un inconvénient, est qu’ils peuvent être installés à de nombreux endroits. En effet, il n’est pas rare de voir des panneaux solaires sur les toits, tant des domiciles que des commerces. De grandes plaines ou terrain défrichés peuvent également servir à l’installation de plusieurs panneaux solaires photovoltaïques : ce sont des centrales solaires.
L’électricité solaire est une énergie issue d’une source inépuisable : le soleil. Or, elle en est aussi dépendante. En effet, les périodes moins ensoleillées sont moins propices à la production massive d’électricité solaire. C’est pourquoi l’électricité solaire ne peut être le recours principal et exclusif de l’énergie nucléaire. Certains fournisseurs d’électricité solaire se positionnent cependant très bien en limitant le nombre de clients.
Le fonctionnement d’un panneau solaire photovoltaïque
- C’est notamment grâce au matériau utilisé pour concevoir le panneau solaire photovoltaïque que la transformation de l’énergie solaire en énergie électrique est possible. En effet, ce dernier est semi-conducteur et capte le rayonnement solaire.
- Au moment de « l’impact », les électrons du silicium s’excitent au contact des photons des cellules lumineuses.
- C’est cette agitation qui a pour résultat la transformation en énergie électrique.
- Une fois produite, l’électricité utilise les lignes électriques pour se diriger vers les réseaux de distribution.
L’électricité verte éolienne
Grâce aux éoliennes, ces énormes pilonnes surplombés de pales immenses, il est possible de créer de l’électricité à partir de la force du vent. Ces infrastructures impressionnantes n’émettent aucun gaz à effet de serre. Au même titre que l’énergie solaire, elle est dépendante de la puissance du vent. Aussi, il est impossible de compter sur une production massive d’électricité en cas d’accalmie du vent. Même si le vent souffle toujours quelque part, il est difficile d’envisager un pays 100% alimenté par l’électricité éolienne. Cela dit, elles sont tout de même sources de la production d’une grande quantité d’électricité dans le mix énergétique.
Quels sont les différents éléments d’une éolienne ? Pour produire de l’électricité verte, l’infrastructure est composée de pales, d’un rotor, d’un mât, d’une nacelle et des lignes électriques, qui assurent le transport de l’électricité jusqu’au réseau de distribution.
Électricité verte hydraulique
Dans les centrales hydrauliques, on transforme la puissance de l’eau en énergie électrique. Typiquement : l’électricité est produite dans les barrages. L’électricité verte hydraulique est la plus réactive. En effet, elle peut être produite instantanément et en grande quantité : elle est le principal recours de source renouvelable à l’électricité nucléaire. On produit de l’électricité hydraulique depuis le 19e siècle, ce qui fait du moyen de production hydraulique le plus ancien à être exploité par l’humain.
Voici le fonctionnement d’une centrale hydraulique : le barrage stocke l’eau et la transporte dans la centrale, qui assure la transformation de la puissance de l’eau en énergie électrique. C’est une turbine qui tourne à hauteur de la puissance de l’eau qui assure la transformation. Aussi, plus le mouvement de l’eau est puissant, plus la quantité d’électricité produite est grande. Là encore, ce sont les lignes électriques reliées à la centrale qui assurent le transport de l’électricité vert le réseau de distribution.
Il est possible d’installer une centrale hydraulique aux abords d’un cours d’eau puissant, tel qu’un fleuve ou une rivière. Ces centrales sont dites « au fil de l’eau ». Leur avantage est qu’elles sont ultra réactives car la puissance de l’eau est la même en continu.
La biomasse : électricité verte produite à partir de déchets organiques
L’utilisation des déchets organiques pour créer de l’électricité verte a un nom : la biomasse. Il s’agit là de fermenter des déchets ménagers ou industriels dans le but de valoriser la ressource la plus inépuisable qui soit : les déchets. Il est possible d’utiliser des déchets d’origine végétale, tels que le boit, le papier, le carton, les feuilles ou encore les résid
us alimentaires. Les déchets d’origine animale sont exploitables également : on parle du fumier ou des résidus alimentaires non utilisés.
Deux procédés sont utilisés :
- La combustion directe consiste à produire de la vapeur à partir du brûlage des matières organiques. Cette vapeur va activer la rotation d’une turbine, destinée à activer l’alternateur en fonction pour procéder à la transformation en énergie électrique.
- La méthanisation quant à elle consiste à la fermentation prolongé des déchets organiques couplés à des micro-organismes ou des bactéries. Ces derniers vont favoriser la formation de biogaz. Le biogaz est ensuite brûlé pour être transformé en vapeur, afin de faire tourner la turbine précédemment mentionnée et transformer le combustible en électricité.
L’empreinte carbone de ce moyen de production est neutre.
Trois moyens de production d’électricité verte en cours d’exploitation
La géothermie
Ou comment obtenir de l’électricité verte grâce à la chaleur dégagée par la Terre. Là encore, c’est un système de production de vapeur d’où va résulter la production d’électricité verte. En effet, la chaleur provenant des sols de la Terre va transformer l’eau contenue dans les nappes souterraines en vapeur. Une vapeur qui va faire tourner une turbine liée à un alternateur. C’est ce dernier qui constitue l’étape finale : la transformation de l’énergie géothermique en énergie électrique.
La marémotrice
Ce procédé de production utilise le mouvement des marées. Le phénomène des marées est induit par l’attraction gravitationnelle de la Lune et du Soleil. En fait, il s’agit d’utiliser la distance entre la marée haute et la marée basse : le marnage. Sur cette distance, de l’énergie se crée. Il s’agit d’y placer un barrage afin de se saisir de l’énergie générée.
Le grand avantage de ce type de centrale, c’est qu’elle peut être exploitée pendant 100 ans. Comprendre : sa durée de vie est sensationnelle par rapport aux infrastructures éoliennes, par exemple. Et, sauf si le Soleil rapetisse dans les années à venir, son attraction gravitationnelle ainsi que celle de la Lune devraient faire perdurer le système des marées pendant encore bien longtemps. C’est là qu’on peut assurément parler d’électricité renouvelable.
La houlomotrice
L’énergie houlomotrice est une source de production en devenir. On sait qu’il est possible d’utiliser l’énergie des houles pour produire de l’électricité verte. Qu’est-ce que la houle ? C’est le mouvement des vagues successives nées de l’effet du vent à la surface de la mer. Ces houles peuvent s’étendre sur de très longues distances. Maintenant, il s’agit de trouver et d’exploiter les multiples façons de transformer cette énergie en énergie électrique : en immersion, en surface, sur le rivage ou au large…
Les procédés potentiels sont nombreux : capture d’énergie mécanique en surface (ondulations) ou sous l’eau (translations ou mouvements orbitaux), capture des variations de pression au passage des vagues (variations de hauteur d’eau) ou encore capture physique d’une masse d’eau (via une retenue).
Cela dit, encore aucun de ces procédés n’est parvenu à maturité industrielle.
À mesure que la quantité d’électricité verte produite augmente, les recours à cette dernière augmentent de concert. En effet, le problème actuel des énergies renouvelables est qu’elles ne suffisent pas à nourrir tout le territoire, indépendamment de l’électricité nucléaire. Et comme il est encore impossible de stocker l’électricité, celle-ci doit absolument être consommée simultanément à sa production !
Pour rappel, la production de l’électricité nucléaire n’est pas polluante. Ce qui en fait un ennemi de l’environnement, ce sont les déchets radioactifs rejetés en fin de production. C’est pourquoi le cap a été mis sur les énergies renouvelables. Cependant, mieux vaut recourir à l’électricité nucléaire qu’à l’électricité fossile : issue de la combustion du charbon, du fioul ou du gaz, elle est source de nombreuses émissions de gaz à effet de serre. Le recours à ces énergies polluantes est probable lorsque la production nucléaire prend du retard et que les énergies renouvelables ne suffisent pas à compenser les besoins en électricité des populations françaises.
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Les offres d’électricité verte
Le système de garanties d’origine
En France, comme en Europe, le principe des offres d’électricité verte repose sur le système Européen des Garanties d’Origine. Une garantie d’origine (GO) est un certificat qui atteste de l’origine renouvelable de l’électricité commercialisée. Aussi, elle doit assurer à un consommateur d’électricité que l’équivalent de sa consommation d’électricité a bien été produit à partir de sources renouvelables.
C’est la société Powernext qui produit, vérifie, valide ou accorde ou non la distribution de ces certificats de garanties d’origine.
Il existe deux types d’offres d’électricité verte.
Les offres d’électricité verte premiums
Dans le cadre des offres d’électricité verte premium, le fournisseur d’électricité verte achète conjointement l’électricité d’origine renouvelable et les garanties d’origine auprès d’un producteur local d’énergies renouvelables. Ces offres sont 100% vertes.
D’ailleurs, l’Agence de la Transition Écologique (ADEME) confirme que ces offres premiums apportent une réelle rémunération qualitative aux producteurs d’énergies renouvelables. Aussi, elles leur permettent d’assurer la maintenance de leurs infrastructures de production et donc d’assurer le développement des énergies renouvelables.
Bientôt, un système de label permettra au client de vite reconnaître ces offres 100% vertes. À l’horizon de l’été 2021, elles devraient être marquées de deux étoiles (contre une pour les offres d’électricité verte standards).
En général, les offres d’électricité verte premiums ont des tarifs élevés. Cela leur permet d’assurer l’origine 100% renouvelable de l’électricité.
Greenpeace classe les fournisseurs verts afin que les consommateurs puissent savoir si leur fournisseur d’électricité est 100% vert ou non.
Planète OUI est premier ex-æquo avec Enercoop. >> En savoir plus sur Planète OUI
Les offres d’électricité verte standards
Il existe un autre type d’offre d’électricité verte, qui permet aux fournisseurs de réduire le prix du kWh. Dans le cadre des offres d’électricité verte standards, les fournisseurs achètent de l’électricité sur le marché de gros (nucléaire). Cependant, ils s’engagent à acheter le nombre de certificats de garanties d’origine équivalent à la consommation de son client, par un système de compensation. La seule différence est qu’ils n’achètent pas directement l’électricité auprès du producteur local.
Ce type d’offre permet de contribuer au financement des énergies renouvelables. Cependant, l’ADEME affirme qu’elles ne suffisent pas à assurer une rémunération suffisante pour les producteurs locaux.
Électricité verte et mix énergétique
L’électricité parvient dans tous les foyers par les mêmes lignes électriques. Aussi, que le consommateur ait souscrit à une offre d’électricité verte ou non, il reçoit la même électricité que tout le territoire.
Lorsqu’on souscrit à une offre d’électricité verte, ce qui change est le taux d’électricité verte dans le mix énergétique. Le mix énergétique rassemble toute l’électricité circulant sur le territoire, toutes sources de production confondues.
Plus les français souscrivent à des offres d’électricité verte, plus le taux d’électricité verte dans le mix énergétique augmente. C’est pourquoi la France, l’Europe et le monde établissent des objectifs, afin de décarboner dans un premier temps le mix électrique, puis le rendre plus vert dans un second.
L’objectif premier étant de réduire le taux d’électricité fossile (charbon, gaz, fioul) en faveur de l’électricité nucléaire. Dans un second temps, il faudrait remplacer l’électricité nucléaire par l’électricité verte.
Bon à savoir :
- La part de l’électricité nucléaire en France est de 70,9% (2019)
- Les énergies fossiles sont majoritaires à l’échelle mondiale :
- 42% à l’échelle Européenne
- 73,3% du mix énergétique chinois
- 62% aux États-Unis
Ainsi, la France est plutôt bonne élève.
Toutes les offres d’électricité verte
Les fournisseurs d’électricité sont de plus en plus nombreux à proposer des offres d’électricité verte. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ces offres ne sont pas les plus chères du marché. Les offres d’électricité verte sont mêmes généralement moins chères que les tarifs réglementés fixés par le fournisseur historique.
[table “” not found /]Quel fournisseur choisir ?
Les fournisseurs d’électricité verte les moins chers
L’une des premières raisons qui poussent un consommateur à changer de fournisseur d’énergie est le prix : l’objectif est de payer son électricité verte moins cher. L’idéal serait donc de trouver des fournisseurs d’électricité verte pas chère, et, en effet, il en existe plusieurs qui sont moins coûteux qu’EDF. Retrouvez ci-dessous les trois offres vertes les moins chères :
[table “” not found /]>> Retrouvez notre avis électricité verte
Mint Energie
Depuis son lancement, Mint Energie a rapidement acquis le titre de fournisseur le moins cher. Mint Energie commercialise en effet un prix du kWh 13% inférieur à celui d’EDF, hors taxes.
Toute l’électricité fournie par Mint Energie est renouvelable. En plus de cela, le fournisseur d’électricité verte mène un programme de reboisement dans plusieurs pays.
Attention, l’offre de Mint Energie Online & Green ne possède pas de service client téléphonique. Aussi, si le client est plus à l’aise avec un service client téléphonique, mieux vaut se tourner vers Alpiq, cité ci-après.
Bulb
Bulb est un fournisseur d’électricité britannique qui propose une offre unique d’électricité. Il est extrêmement bien placé en termes de tarifs. Son tarif est libre : cela signifie que le fournisseur choisit son tarif librement, indépendamment des tarifs réglementés. Il peut le changer à tout moment, sous réserve d’une notification à tous ses clients et de la réalisation d’un préavis d’un mois avant tout changement. Mieux vaut détenir un compteur Linky pour cette offre, afin que les calculs soient plus révélateurs de la consommation réelle du client. >> Découvrir notre avis sur Bulb
Alpiq
Alpiq est un nouveau fournisseur d’électricité d’origine Suisse. Mastodonte européen, il s’implante doucement en France avec une offre personnalisable. Le client peut choisir son taux d’électricité verte, l’origine de l’électricité. Alpiq veille à ce que le suivi et l’accompagnement de ses clients soient les plus performants possibles. Aussi, les clients qui prêtent une attention particulière au service client pourront plus facilement opter pour cette offre verte.
Cette offre n’est destinée qu’aux détenteurs de compteur Linky.
Les fournisseurs les plus « verts »
Chercher à réduire sa facture d’électricité est tout à fait normal, mais on peut parfois accepter de payer un peu plus cher pour la bonne cause. Certains fournisseurs d’électricité renouvelable sont en effet plus coûteux mais proposent une offre bien plus transparente. C’est le cas des trois fournisseurs ci-dessous.
EkWateur propose une offre d’électricité 100% verte moins cher que ses deux concurrents. Le fournisseur apparaît dans ce classement des formules les plus vertes car il détaille les deux centrales hydrauliques auxquelles il achète son électrique. L’offre est ainsi très transparente. >> En savoir plus sur ekWateur
Ilek est un fournisseur un peu plus coûteux qui permet au client de choisir le lieu de production de son électricité verte. Son abonnement est plus élevé. >> Découvrir Ilek
Planète Oui est classé fournisseur le plus vert par Greenpeace. Le fournisseur propose une offre en Temps Réel, dans le cadre de laquelle il s’engage à acheter l’électricité verte auprès d’un producteur à l’instant même de la consommation. Ceci est rendu possible par son partenariat direct avec la centrale hydraulique de Courlon-sur-Yonne. Planète OUI propose d’autres offres, dans lesquelles il favorise un abonnement moins cher que les tarifs réglementés. Le prix du kWh est le même que celui d’EDF. Ainsi, ces offres incitent le client à économiser l’énergie car, on le sait « l’énergie la plus verte est celle qu’on ne consomme pas ». >> Découvrez l’offre de Planète Oui
Les sources d’électricité verte en France
En France, la majeure partie de l’électricité est encore produite par les centrales nucléaires. En 2015, la part d’énergie issue du nucléaire était de 76.3%.
Il existe cinq sources de production d’électricité verte. La première est l’énergie solaire, qui est exploitée à l’aide des panneaux photovoltaïques, solaires ou thermiques. Il y a également l’énergie éolienne, l’énergie hydraulique via des centrales. C’est ici la force de l’eau qui est utilisée pour créer de l’électricité. Il y a par la suite la biomasse, et finalement la géothermie.
Actuellement, la production d’électricité verte en France est dominée par l’hydraulique, qui représente 70,74% de la production d’énergies renouvelables. Le second pôle de production le plus important d’électricité renouvelable est l’éolien, avec 17.68%. Les deux derniers ne sont pas très loin à 5.64% pour le photovoltaïque et 5.95% pour la biomasse.
La France se trouve dans les cancres dans le classement européen effectué selon la part d’énergies renouvelables. En 2014, elle était à la 16ème place. Le pourcentage d’électricité non nucléaire présente dans le circuit est encore trop faible.
La Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) a donné un objectif à la France, l’objectif 2018. Ce dernier est d’atteindre un niveau de production issue de sources renouvelables de 57.1 GW en 2018. Il est aujourd’hui atteint à 90%. Il espère ainsi augmenter la part d’électricité verte dans l’énergie consommée en France.
L’énergie hydraulique a déjà rempli son objectif. La France investit beaucoup dans le parc éolien ainsi que dans l’énergie solaire qui sont encore loin du niveau visé pour 2018.
Produire son électricité verte
Il est possible aujourd’hui de produire son électricité verte en installant des panneaux solaires sur son toit ou dans son jardin. L’autre solution pour produire son électricité verte est d’installer des éoliennes domestiques. On aura alors deux solutions : passer en autoconsommation, ou revendre son électricité verte aux fournisseurs.
La solution la plus rentable est de revendre l’énergie produite aux fournisseurs car il est rare d’arriver à produire assez d’électricité pour atteindre un niveau de 100% d’autoconsommation. Par ailleurs, la production d’électricité renouvelable à partir d’éoliennes domestiques n’est pas rentable. L’investissement n’est pas amorti par les revenus générés.
Et pour le gaz ?
Contrairement aux offres d’électricité verte, il n’existe pas encore d’offres de gaz vert. Comme pour l’électricité, il est possible de souscrire à des offres compensées carbone. La consommation de gaz entraîne des émissions de CO2. Ces émissions seront compensées par l’achat de crédit carbone.
Le crédit carbone correspond à une tonne de CO2 non émise. C’est le protocole de Kyoto qui régit ce marché. En Europe, le marché référent est le SEGE, et appartient au marché globalisé.
De nombreux projets se mettent néanmoins en place pour créer du biogaz, et ainsi pouvoir permettre aux fournisseurs de proposer à leurs clients des offres de gaz durable dans l’avenir.
Le 08/06/2021